Lutetia Bloom


C’est un verre posé sur un marbre ancien, un regard flou qu’on échange dans le miroir du bar, un parfum de figue ou d’interdit. On y trouve la lenteur des nuits longues, l’écho d’un jazz lointain, une voix dans le creux de l’oreille, et ce trouble qui reste sur la langue.
Un œuvre comme un alcool lent, habillé de nuit, infusé d’ambre, de murmures ; comme pour les parfums qui reviennent sur la peau, longtemps après.
À consommer sans modération visuelle. Une oeuvre à suspendre comme on garde un moment rare au fond du palais.
Osmose n°5


Cette oeuvre dégage une sérénité architecturale, une présence féminine intérieure, une sensation de respiration calme entre espace, lumière et nature. On est entre l’abstraction du lieu et la précision du visage, dans un moment suspendu, presque méditatif.
Ce tableau est à la fois poétique, conceptuel, et sensuel.
Ce cinquième fragment d’osmose – car il pourrait y en avoir d’autres – est celui de la paix intérieure.
D’un moment rare où l’extérieur n’est plus décor, mais prolongement de soi.
Une rencontre entre le paysage et l’intime.
Entre la ligne droite et le rêve.
D’un moment rare où l’extérieur n’est plus décor, mais prolongement de soi.
Une rencontre entre le paysage et l’intime.
Entre la ligne droite et le rêve.
Une œuvre à contempler comme on respire lentement : en laissant le calme entrer, sans rien retenir.
NoLita


"NoLita", c’est l’instant figé d’une héroïne urbaine et silencieuse, à la croisée des genres : bande dessinée d’auteur, cinéma de nuit, roman noir sensuel, où l’identité se devine plus qu’elle ne se dit. C’est du dessin qui pense comme un film,
du rêve qui marche comme une fille qui flotte entre une case de BD et un plan de cinéma new-yorkais. Une silhouette dessinée à l’encre du réel.
du rêve qui marche comme une fille qui flotte entre une case de BD et un plan de cinéma new-yorkais. Une silhouette dessinée à l’encre du réel.
NoLita, c’est une femme, un quartier, une vibration.
Une pièce pour celles et ceux qui savent que le mystère est plus vivant que les réponses.
LOMBOK


Le titre fait écho à l’île indonésienne de Lombok, voisine sauvage et plus secrète de Bali. On y perçoit la force tranquille d’un lieu préservé, la spiritualité qui ne s’impose pas mais se laisse deviner, et ce raffinement brut propre aux terres qui n’ont pas besoin de se raconter pour exister.
Lombok, c’est la beauté dans ce qu’elle a de plus silencieux, le mystère d’un regard tourné vers l’intérieur, et la lumière d’un monde resté intact.
Lombok, c’est la beauté dans ce qu’elle a de plus silencieux, le mystère d’un regard tourné vers l’intérieur, et la lumière d’un monde resté intact.
Une œuvre à suspendre comme on entrouvre une porte sur un lieu de retraite imaginaire. Pour celles et ceux qui savent que la paix profonde est une forme d’élégance.
White Sunset


Dans cet univers où l’architecture rencontre l’âme, ce tableau agit comme un plan fixe : tout est en place, tout semble figé, mais tout vibre... L’artiste déploie un langage visuel qui emprunte à la fois au cinéma contemplatif, au design contemporain, et à une poétique sensorielle, où la forme pure dialogue avec le souffle humain.
C’est un univers de luxe discret, de retrait élégant, où le design n’éblouit pas : il apaise. L’image est stylisée mais jamais froide. Elle respire avec lenteur, comme une pièce où l’on entre pieds nus, sans déranger le silence.
La lumière est traitée comme une émotion. Les cadrages sont pensés comme des scènes silencieuses. Tout dans ce travail suggère une écriture visuelle stylisée, où chaque détail — une paupière close, un reflet sur un mur, une teinte pastel sur le béton — devient narration muette.
L’artiste ne documente pas un lieu : il met en scène une sensation. Ce n’est pas un espace de vie, c’est un espace de pensée habitée, un décor mental où l’on sent encore flotter les traces d’un geste, d’une absence, d’un souvenir.
Une esthétique du calme. Une élégance graphique au bord du sensible. Un monde où l’on ne regarde pas : on écoute avec les yeux.
Nusa


Ce tableau est magnifique dans sa simplicité nerveuse. Il évoque un souffle libre, une fusion entre l’élan intérieur et le mouvement du monde. Le trait est vif, aérien, presque musical, comme s’il suivait une pulsation invisible entre le vent et la pensée.
Il y a ici un lien charnel avec le mouvement, une manière d’habiter l’élan plutôt que de le subir. La grâce n’est pas fragile — elle est tendue, précise, volontaire. C’est l’image d’une liberté qui se construit en avançant, à contre-courant peut-être, mais avec confiance.
Le titre NUSA est un mot emprunté à la langue balinaise, qui signifie simplement "île". Il suggère un ailleurs, un refuge mouvant, un espace à soi au milieu du tumulte. Ici, l’île n’est pas géographique : c’est une ligne d’équilibre tracée dans l’air, une identité en glissement, une force douce mais inébranlable.
À suspendre chez soi comme on garderait le souvenir d’un vent chaud sur la peau.