Ces œuvres déploient toute l’identité visuelle façonnée au fil des années : un langage artistique singulier, mêlant audace graphique et empreinte émotionnelle. Chaque tableau est pensé comme un fragment d’histoire, une vibration intime, un souffle entre l’art et l’espace.
Les visages y apparaissent comme des présences silencieuses, traversées de textures, de mots ou de lumière — des apparitions qui habitent le lieu sans jamais le saturer.
En résonance avec les lignes architecturales, les matières ou les ambiances des hôtels et maisons d’hôtes, ces créations viennent souligner l’âme du décor. 
Elles prolongent l’expérience d’un séjour, en en faisant un moment suspendu, mémorable, profondément humain.
 
LA MADONNE
Avec La Madonne, l’artiste réinvente une figure féminine archétypale, non plus comme une sainte distante, mais comme une femme incarnée, actuelle, multiple. Le visage, presque sacré, se fond dans un palimpseste de matières, d’écritures griffonnées et de textures picturales. L’évocation de New York, répétée comme un mantra, mêle l’intimité du portrait à la frénésie urbaine, suggérant une femme à la fois ancrée dans son époque et traversée par une mémoire ancienne.
Les couleurs — l’or patiné, le rouge vibrant, le noir profond — évoquent la noblesse, la blessure, la résilience. Ce n’est pas une Madone à contempler, mais une Madonne qui nous regarde. Forte, indomptée, elle incarne la féminité dans toute sa complexité : douceur et puissance, fragilité apparente et intensité intérieure.
Entre street art raffiné, poésie visuelle et icône revisitée, La Madonne affirme une présence : celle des femmes d’hier, d’aujourd’hui et de demain, debout face au monde.
Sous la plume et la peau
Dans cette œuvre, le visage devient une surface vivante où s’impriment les strates du monde : calligraphies lointaines, silhouettes d’oiseaux en vol, éclats de matière, traces de gestes. Il ne s’agit pas ici d’un simple portrait, mais d’un paysage humain tissé d’échos culturels et symboliques. Comme un palimpseste, chaque couche semble raconter une origine, une histoire, une influence.
Le regard fermé n’est pas une fuite, mais un ancrage. L’artiste compose ici un visage-archive, traversé par les mémoires visibles et invisibles qui nous façonnent. La calligraphie, au centre, agit comme une veine vive reliant tradition et modernité, intime et universel. Les oiseaux quant à eux insufflent le mouvement, la transmission, le lien entre les mondes.
C’est une œuvre qui parle d’hybridation, de beauté mêlée, de ce que nos visages portent malgré nous — un art du lien, subtil et profondément humain.
Cette œuvre magnifie les lieux d’exception. Idéale dans un intérieur au cachet historique ou à la décoration soignée, elle crée un contraste vibrant entre modernité artistique et élégance patrimoniale.
REVE AVEC MOI
Dans Rêve avec moi, l’artiste compose une image suspendue entre nuit et lumière, silence et vibration. Sur un fond noir quasi absolu, un visage se détache, doucement penché, comme perdu dans un monde intérieur. Des fleurs éclatantes — presque oniriques — se projettent sur la peau comme un souffle vivant, une émotion qui affleure.
Loin d’un simple portrait, l’œuvre évoque une fusion entre le corps et la nature, entre l’inconscient et l’image. Le titre agit comme une adresse intime au spectateur : « rêve avec moi », non pas comme une injonction, mais comme une offrande douce. Une possibilité d’entrer dans un ailleurs, un espace sensible où les contours se dissolvent et où la beauté respire dans l’ombre.
Avec sa composition subtilement poétique et profondément contemporaine, Rêve avec moi célèbre la force tranquille d’une présence féminine, et transforme le rêve en langage visuel.
LOVE HER
Dans cette œuvre, le visage semble émerger d’un labyrinthe visuel fait de lignes, de textures et d’interruptions. Comme si l’image avait été brisée, puis reconstruite. À travers cette fragmentation, l’artiste évoque une identité qui se cherche, se recompose, s’affirme. Chaque bande, chaque trace de pinceau devient un acte de révélation. Rien n’est tout à fait net, mais tout vibre d’intensité.
Le regard, partiellement dissimulé mais magnétique, semble traverser les strates pour nous atteindre. C’est une présence qui persiste, même dans l’effacement. L’abstraction graphique, loin de masquer, rend hommage à la complexité de ce qu’on ne peut jamais saisir d’un seul regard : l’être, le souvenir, l’essence.
L’œuvre joue ainsi entre éclat et densité, féminin et force visuelle, et compose une figure contemporaine, affirmée, insaisissable — mais inoubliable.
KISS ME
Kiss Me capte un instant suspendu, une impulsion brute entre deux visages figés dans l’élan du désir. L’artiste juxtapose le geste tendre du baiser à un univers visuel saturé de matières, de strates urbaines et de tensions colorées. Entre les coulures, les lettres quasi typographiques et les éclats de rouge incandescent, se dessine une scène à la fois intime et viscérale.
Ici, la douceur du contact est traversée par le chaos du monde — comme si l’amour surgissait malgré le bruit, la ville, les failles. L’œuvre mêle langage de la rue et esthétique picturale : le mot Kiss Me devient à la fois revendication, prière et cri silencieux. C’est un tableau qui évoque la puissance de l’instant, la force du lien, et la beauté de ce qui ne dure qu’une seconde.
Avec son intensité visuelle et émotionnelle, Kiss Me s’impose comme une œuvre sensuelle et vibrante, idéale pour des lieux qui conjuguent élégance, énergie et sens du contraste.
REALITY
Dans cette œuvre saisissante, l’artiste superpose un visage humain d’une intensité presque spectrale à un paysage urbain dense, brut, reconnaissable — celui d’une mégalopole vivante, rugueuse, saturée de signes. Le portrait, à demi effacé, émerge comme une vérité intérieure qui s’inscrit dans la matière même de la ville : ses murs, ses rues, ses cicatrices de briques et de tags.
Ici, Reality ne désigne pas une réalité objective, mais une perception : celle de l’humain absorbé par son environnement, redéfini par ce qu’il traverse. Le regard fixe, comme un miroir tendu au spectateur, semble à la fois interrogateur et affirmé. Ce jeu de transparence, de texture et de confrontation donne à l’œuvre une tension puissante, entre contrôle graphique et énergie urbaine.
C’est une image manifeste : celle d’une identité contemporaine façonnée par le chaos maîtrisé de la ville, mais qui conserve, au cœur du tumulte, une présence vive et inaltérable.
MOONLOVE FANTAISY
Moonlove Fantaisy est une apparition — à la fois sauvage et céleste.
Le visage d’une femme émerge d’un bois marqué par le temps, comme un souvenir gravé dans la matière, ou un rêve collé à la surface du réel. À travers les fissures et les veines du bois, son regard perce, fixe, enveloppe. C’est une figure de force, mais aussi de mystère : une amante d’un autre monde, née peut-être d’une nuit sans fin.
Entre street art et icône païenne, cette œuvre dialogue avec le brutalisme du support et la finesse du trait, entre eros et nature, entre l’amour et la lune, entre la fantaisie et le sacré.
La femme n’est pas représentée : elle est incarnée dans le bois, comme si la lune elle-même avait laissé un visage au creux de la matière.
Moonlove Fantaisy est une mythologie contemporaine, un chant visuel pour celles qui habitent les nuits, les songes, les silences — et les souvenirs qui ne veulent pas disparaître.
Avec son intensité brute et son contraste de matières, cette œuvre apporte à la pièce une puissance visuelle saisissante, soulignant l’alliance réussie entre patrimoine et art contemporain.
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